Riad Dar Khmissa Marrakech
0%

Tag: souks

admin
admin
juillet 29, 2015

Le cuir dans les souks de Marrakech

sac en cuir marrakech

21
Artisanat à Marrakech : cuir (et Quentin) is the New chic

Jour 1 :

A peine quelques heures que j’ai posé mes valises à Marrakech et il m’est complètement impossible de ne pas reluquer les sacs à main dès que je passe près d’une boutique où l’on vend de la maroquinerie.

Je tanne Quentin, mon copain, depuis qu’on est parti parce que c’est bientôt mon anniversaire, que je suis vraiment triste depuis que Josy, mon poisson rouge est mort, que franchement, j’ai beaucoup travaillé pour les derniers partiels et qu’un cadeau de sa part me ferait VRAIMENT plaisir… Il n’y a rien à faire. Pour lui, le cadeau, c’est le restaurant où l’on va manger ce soir : une pastilla place Jemaa el Fna de Marrakech, à 40 dhs. Chacun ses valeurs !

Tant pis pour lui (ou pour moi), j’ai fait suffisamment d’heures de baby-sitting pour me le payer, ce sac en cuir !

Jour 2 :

-« Quentiiiinnn, on va au souk cet après-midi ?

Il accepte ! Yes ! La journée s’annonce bien !

On déambule un moment entre des échoppes en tout genre : des babouches par ci, des épices de ce côté-là, de la passementerie à gauche, des objets tressés à droite… L’ambiance du souk nous plaît mais au bout d’une petite heure, je commence à en avoir marre : on ne trouve pas le souk des cuirs, on est sollicité de partout et on m’a limite forcé à acheter du thé royal. Et en plus, il fait chaud !

On finit par demander notre chemin : « Je t’accompagne aux cuirs, mademoiselle.» Je préviens notre accompagnateur : je ne lui donnerai pas un sous. Il me rend service, c’est tout. Une fois arrivés, je me fâche pendant 5 minutes avec lui car il me réclame 20 dhs. Je cède et Quentin se moque de moi.

Je jette un œil partout, rien ne me plaît. Je suis démotivée, fatiguée et agacée. Je tombe finalement sur la perle rare : un joli cabas en cuir camel. Le prix ? « 1200 dhs, gazelle ». Alors là, c’est le pompon ! C’est totalement hors budget. J’attrape Quentin par la manche et quitte la boutique, furax.

Je rentre au Riad fâchée. Quentin me fait remarquer que je suis bien capricieuse.

«- Ce n’est qu’un sac !

QU’UN SAC ? Tu ne comprends rien à la mode…
Non, c’est sûr ! »
Jour 3 :

Après une excellente journée (oui, le moral revient vite). On prend un thé en terrasse place Jemaa el Fna avec Quentin :

« – Tu sais ton sac en cuir, si tu le veux toujours, je peux t’en payer une partie. »

Crédits photo : Thierry Hardy

admin
admin
juillet 12, 2015

Les babouches dans les souks de Marrakech

L‘achat de la babouche artisanale par un novice

En vacances sur Marrakech pendant quelques jours, je garde le moment tant redouté pour la fin : j’ai nommé « les achats de cadeaux pour tout le monde ». Bien entendu, j’ai au moins 2000 paires, ou 4 en fait, de babouches à ramener !

Les babouches, beaucoup de touristes en achètent mais personne ne les porte vraiment, ou du moins pas en extérieur… Seuls les locaux en élégante tenue traditionnelle en ont aux pieds !

Maman, papa, mon frère et ma petite sœur, tout le monde en veut, pour les porter en chaussons… Je me jette donc à l’assaut des échoppes du souk de Marrakech pour trouver les paires de babouches qui satisferont toute la famille. Pour maman et ma sœur, Jade, je vois bien du « girly », du plus sobre pour mon père et de la couleur pour mon frère.

Après avoir demandé 3 fois mon chemin, pris un jus d’orange place des épices, s’être senti forcé d’acheter de l’huile d’argan à un herboriste et avoir traversé 2 fois le souk aux métaux, me voilà enfin dans ce qui semble être « le royaume de la babouche »  de Marrakech où des milliers de paires s’exposent de toutes parts. Les couleurs des boutiques sont magnifiques, les étals sont bien ordonnés et il règne une odeur agréable de cuir.

A peine le temps de réagir qu’au moins 3 bazaristes m’interpellent :

« Babouche ? Jeune homme ? »
« Tu veux du rouge ? En quoi ? 40 ? »
« C’est pas cher, ma babouche ! »
Je retiens celui qui souriait le plus et j’entre dans sa boutique, numéro 33. Ses chaussures semblent effectivement être de bonne qualité. La semelle n’est pas collée mais cousue (attention aux babouches chinoises !) et les couleurs sont vives. Je dégaine ma liste et j’annonce : celle-ci en 45 pour papa, en vert, celle-là pour mon frère en orange, en 43, et la petite blanche perlée en 35 pour ma sœur. Je m’arrête un instant pour choisir celle pour ma mère. Heureusement qu’elle n’est pas là, on y aurait passé une heure… « Les bleues pointues avec le pompon, stp ! ». Le vendeur constate que ces dernières seront « très belles pour maman Shéhérazade ». J’AI TOUT ! Ce n’était pas si terrible, finalement.

« Combien je te dois ? 
Ça + ça + ça et ça = 350 dhs, mon ami et je t’offre un thé !
Heuuu, c’est beaucoup, non. Je te les prends à 300 dhs.
320 dhs ?
… Bon, ok, et le thé à la menthe ! »
Samir m’apporte un verre pendant que je m’installe au milieu d’un tas de babouches. C’est confortable en fait ! Après une petite discussion très sympathique, je me décide à repartir, quand il me tend une mini-babouche jaune en porte-clés : « Celle-ci, elle est pour toi, mon ami ! »

1 2
+

Search Room

Les champs obligatoires sont suivis de *